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Omaggio a Lucio Amelio

Giulio Paolini

Andy Wahrol

Cy Twombly

Mimmo Paladino

Robert Mapplethorpe

日期
04.05.2021 | 05.06.2021
画廊
Pièce Unique
文件
OTHER
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En mai 2021, MASSIMODECARLO Pièce Unique présente Omaggio a Lucio Amelio.<\/strong><\/p>\n\n

MASSIMODECARLO Pièce Unique présente Omaggio a Lucio Amelio<\/em>, un hommage à l'emblématique galeriste napolitain qui a ouvert Pièce Unique, Paris rive gauche, en 1988.<\/p>\n\n

Dans une séquence de dialogues imaginaires entre Amelio et ses artistes, l'exposition présentera cinq œuvres en cinq semaines, sous le regard attentif de Lucio Amelio lui-même, peint par Andy Warhol en 1985.<\/p>\n\n

Avec Omaggio a Lucio Amelio<\/em>, MASSIMODECARLO Pièce Unique propulse l'héritage d'Amelio dans le 21e siècle, inaugurant un nouveau chapitre de l'histoire de Pièce Unique.<\/p>\n\n

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LUCIO AMELIO À PARIS, UN HOMMAGE<\/strong>
\nParis, mai 2021<\/p>\n\n

“Paris est toujours une bonne idée!”, s’exclamait Audrey Hepburn dans Sabrina de Billy Wilder (1954). “C'est à Naples qu'il faut aller pour se retemprer de jeunesse, pour aimer la vie”, conseillait Gustave Flaubert un siècle plus tôt. Deux déclarations d'amour pour deux villes-monde adoptées par Lucio Amelio, qui ont fait son destin: Naples, magique et volcanique, qu'il a vécu d’un amour viscéral; Paris, lumineux et envoûtant, aimé de la même ardeur.<\/p>\n\n

À Naples, au cours de ses trente ans de carrière de galleriste, Amelio a orchestré des évènements sans pareil. À Paris il a été applaudi avec enthousiasme. Une histoireconstruite sur des passions et des rencontres qui ont d'abord bouleversé son existence puis, à d'autres égards, celle de l'art des des années 80 et 90, de Naples et au-delà.<\/p>\n\n

Sa galerie lancée seulement quelques années auparavant, Lucio Amelio rencontre Joseph Beuys à Heidelberg en septembre 1971. Dans un roman, leur rencontre aurait été qualifiée de coup de foudre amical: leur entente est immédiate et le restera jusqu’à la fin de leur vie.<\/p>\n\n

En novembre de la même année, Beuys, qui était déjà à Naples, créé alors un cycle d'expositions et “d’actions” sous le slogan “Nous sommes la révolution”. Pendant trois jours, l'Agence d'Art Moderne, l'espace d'Amelio, est assiégé par des milliers de visiteurs italiens et étrangers. Le retentissement immédiat de l'événement à l’international ouvre les portes du monde de l’art à ce “sympathisch Neapolitaner”.<\/p>\n\n

À partir de ce moment, c'est une succession étourdissante d'expositions et de voyages qui le mettent en contact avec les marchands et artistes les plus connus de l'époque. En Amérique, Leo Castelli et Ileana Sonnabend sont ses premiers interlocuteurs et protecteurs; Warhol, Rauschenberg, Jasper Johns, Cy Twombly, Oldenburg, Robert Morris, Vito Acconci, Oppenheim et Jim Dine sont, à leur tour, les artistes qui acceptent avec enthousiasme ses invitations à Naples. Sa galerie devient l'un des points cardinaux du “nouvel” art italien de l'époque: Kounellis, Merz, Paolini, Calzolari, Pistoletto, Ontani, Tatafiore, Alfano, Paladino sont parmi les artistes qui, à Naples, écriront un chapitre important de leur histoire.<\/p>\n\n

Le point culminant de cette glorieuse saison est atteint en 1980 avec deux événements majeurs, choquants pour des raisons opposées: le premier - la grande exposition Beuys by Warhol avec les somptueux portraits que Warhol, le roi du Pop art, fait de Beuys, le grand chaman européen - projetant définitivement Amelio dans le star system (mondain, médiatique et marchand) de l'art international; le second - l'exposition Terrae Motus née émotionnellement et conceptuellement de la catastrophe qui a profondément blessé Naples et le Sud de l’Italie le 23 novembre 1980 - deviennent les puissants moteurs qui alimenteront son activité jusqu'aux derniers jours de sa vie.<\/p>\n\n

Tout ce qu’il fait à partir de ce moment apparaît encore aujourd'hui comme un processus alchimique mystérieux, que seul un magicien sulfureux napolitain comme Lucio Amelio aurait pu manipuler, mélangeant des ingrédients impossibles et dangereux pour tout autre apprenti sorcier:<\/p>\n\n

“Je suis heureux d'être un homme du Sud, pour faire partie d'un peuple qui possède une magie particulière. L'art est magique et la magie est incontrôlable, j'essaie juste de l'organiser, comme je l'ai fait avec Terrae Motus. La frontière entre la magie et la sainteté est très mince et, en toute franchise, j'aspire moi aussi à devenir un saint”.<\/p>","


\nONE WORK, EACH WEEK, TO HONOR THE FOUNDER OF PIÈCE UNIQUE<\/strong><\/p>\n\n


\nLUCIO AMELIO IN PARIS, AN HOMAGE.<\/strong>
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\n"Paris is always a good idea<\/em>!" exclaimed Audrey Hepburn in Billy Wilder's 1954 Sabrina<\/em>. "C'est à Naples qu'il faut aller pour se retemprer de jeunesse, pour aimer la vie<\/em>", advised Gustave Flaubert one century earlier. Two affectionate declarations for two very different world-cities that, adopted by Lucio Amelio, made his destiny. Naples, magical and volcanic, where he lived with visceral love; Paris, luminous and bewitching, admired by all with equal ardor.<\/p>\n\n

In Naples, in his thirty-year career as a gallerist, Amelio staged an unparalleled artistic program. In Paris he was applauded with enthusiasm. His story is built on passions and encounters that overwhelmed his life and that of the art world of the 80’s and 90’s, in Naples and beyond. Amelio had started his business only a few years prior when, in September 1971, he met Joseph Beuys in Heidelberg. Their encounter ignited a profound friendship: the two, in fact, had an immediate entente<\/em> that never wavered over the years.<\/p>\n\n

In November of the same year, Beuys staged a cycle of groundbreaking exhibitions and "actions" under the slogan "WE ARE THE REVOLUTION". For three days, Amelio's Modern Art Agency space was besieged by thousands of Italian and international visitors. The event’s immediate international impact opened the doors the artworld to this "sympathisch Neapolitaner". From this moment onwards it was a dizzying succession of exhibitions and travels that propelled Amelio to the table of the artworld’s most prominent dealers and artists. In America, Leo Castelli and Ileana Sonnabend were his first contacts and protectors; Warhol, Rauschenberg, Jasper Johns, Cy Twombly, Oldenburg, Robert Morris, Vito Acconci, Oppenheim and Jim Dine are, in turn, the artists who enthusiastically accepted his invitations to Naples. At the same time, the gallery became a reference point of excellence of the "new" Italian art of the time: Kounellis, Merz, Paolini, Calzolari, Pistoletto, Ontani, Tatafiore, Alfano, Paladino are the artists who wrote important chapters in their personal histories in Naples.<\/p>\n\n

In 1980, this glorious season reached its epitome with two major events, groundbreaking for opposite reasons: the first - the great Beuys by Warhol<\/em> exhibition with sumptuous portraits made by Warhol, the king of Pop, of Beuys, the great European shaman – which definitively projected Amelio into the star system (worldly, media and mercantile). The second - the Terrae Motus <\/em>exhibition generated emotionally and conceptually by the catastrophe that fatally wounded Naples and the Italian South on November 23, 1980 – became the powerful engine that fuelled Amelio’s activity for the rest of his days.<\/p>\n\n

Everything from that moment onwards can only be understood today as an inimitable, mysterious chemical formula, which only a sulphurous Neapolitan magician like Lucio Amelio could elaborate, expertly combining ingredients to create an irreplicable potion:<\/p>\n\n

"I'm happy to be a man of the South, to be part of a people who possess a particular magic. Art is magic and magic is uncontrollable, I just try to organize it, as I did with Terrae Motus. The line between magic and holiness is very thin and, in all frankness, I too somehow aspire to become a Saint.<\/em>”<\/p>\n\n

It was in this period, and after hundreds of international flights and exhibition openings, that Lucio Amelio made a stop in Paris: on March 28th, 1987, the Terrae Motus<\/em> collection was exhibited in its entirety -vnot to mention with great applause - at the Grand Palais.<\/p>\n\n

Two years later, on March 23rd 1989, rue Jacques Callot 4, the “Pièce Unique” gallery opened: it was inaugurated by a “unique piece” by Daniel Buren. Then works by Mario Merz, Jannis Kounellis, Alighiero and Boetti, Cy Twombly, Philip Taaffe, Mimmo Paladino, Rosemarie Troeckel, Giulio Paolini, Miquel Barceló, Christian Boltansky, Jorge Immendorf, Ernesto Tatafiore, Bertrand Lavier, Domenico Bianchi, Nino Longobardi, David Bowes, up to that of James Brown, the last one proposed by Amelio in 1994.<\/p>\n\n

Correcting it maliciously, Lucio Amelio loved to repeat the famous phrase "Il n’y a que deux grandes villes: Naples et Paris". Flaubert included a third, London, which Amelio insisted on crossing out ...<\/p>\n\n

Lucio Amelio (Naples 1931-1994): gallerist, actor, chansonnier. Man of the world.<\/p>\n\n

Text by MICHELE BONUOMO<\/strong>, Director of ARTE Magazine (CairoEditore), close friend and collaborator of Lucio Amelio.<\/p>"]